Le film “Dernier train pour Busan” (2016) est l’un des films de zombies les plus marquants du cinéma coréen, ayant connu un succès retentissant à l’international. Avec une tension haletante et une critique sociale sous-jacente, il a su captiver un large public. Cependant, cet univers ne s’est pas arrêté à un seul film. Plusieurs œuvres ont enrichi cette franchise en explorant davantage l’origine du virus et ses conséquences.
Un monde ravagé par le virus : Le point de départ de l’épidémie
L’histoire de “Dernier train pour Busan” commence avec la propagation soudaine d’un virus inconnu qui transforme les humains en créatures agressives et assoiffées de chair. La Corée du Sud plonge rapidement dans le chaos, et le train à grande vitesse reliant Séoul à Busan devient le théâtre d’un affrontement désespéré entre survivants et infectés.
Ce virus mystérieux, dont l’origine est évoquée mais jamais entièrement expliquée dans le premier film, semble lié à des expériences biologiques illégales. L’épidémie éclate soudainement, submergeant la population et paralysant les infrastructures. Cette montée en tension fulgurante est l’une des forces du film, plongeant immédiatement les spectateurs dans un état d’urgence et de survie.
“Seoul Station” : Le prologue animé qui explore l’origine du chaos
Avant même la sortie de “Dernier train pour Busan”, son réalisateur Yeon Sang-ho avait déjà imaginé une préquelle animée : “Seoul Station” (2016). Ce film d’animation se déroule la veille des événements du film principal et montre comment l’infection a commencé à se propager dans les rues de Séoul.
L’histoire suit un sans-abri infecté qui devient le premier porteur du virus, déclenchant une série d’événements qui conduisent au désastre. Contrairement au film en prises de vue réelles, “Seoul Station” adopte une approche plus sombre et critique, mettant en lumière l’indifférence de la société envers les marginaux. Ce film joue un rôle essentiel pour comprendre comment le virus a pu se répandre si rapidement et pourquoi les autorités ont été si lentes à réagir.
“Peninsula” : Une suite post-apocalyptique audacieuse mais controversée
Quatre ans après “Dernier train pour Busan”, Yeon Sang-ho revient avec “Peninsula” (2020), une suite qui se déroule dans un monde totalement dévasté par le virus. Contrairement au premier film qui se concentrait sur un espace confiné et une montée en tension progressive, “Peninsula” adopte un ton plus proche d’un film d’action à grande échelle, avec des éléments rappelant “Mad Max”.
L’histoire suit un ancien soldat, Jung-seok, qui retourne en Corée du Sud pour récupérer un butin laissé derrière. Il découvre alors qu’au milieu des zombies, des survivants humains ont formé des gangs anarchiques, rendant la survie encore plus difficile.
Malgré son ambition visuelle et ses scènes spectaculaires, “Peninsula” a reçu des critiques mitigées, certains regrettant la perte de l’intensité émotionnelle et de la subtilité du premier opus. Cependant, il élargit considérablement l’univers, montrant ce qu’est devenue la Corée après l’effondrement total du gouvernement et de la civilisation.
Un univers étendu en préparation : Vers une série et d’autres projets
L’énorme succès de “Dernier train pour Busan” a poussé l’industrie du divertissement à explorer davantage cet univers. Un remake américain est actuellement en développement, dirigé par Timo Tjahjanto, un réalisateur reconnu pour ses films d’action intenses.
De plus, Yeon Sang-ho a exprimé son intérêt pour une série télévisée située dans cet univers, qui pourrait approfondir certains éléments peu explorés, notamment les origines du virus, la réaction des gouvernements, et le sort des survivants après “Peninsula”.
Les éléments marquants de l’univers de “Dernier train pour Busan”
Cet univers de zombies sud-coréen se distingue par plusieurs aspects uniques :
- Une critique sociale forte : Chaque film met en lumière des problématiques comme les inégalités sociales, l’individualisme et l’avidité humaine en période de crise.
- Un réalisme émotionnel : Contrairement aux films de zombies occidentaux, où l’action prime souvent sur l’émotion, “Dernier train pour Busan” et ses spin-offs prennent le temps d’explorer les relations humaines et les dilemmes moraux.
- Des zombies ultrarapides et effrayants : Loin des créatures lentes et maladroites des films classiques, ces infectés se déplacent à une vitesse terrifiante, rendant chaque scène de fuite intense et palpitante.
- Une narration immersive : L’utilisation d’environnements variés, comme un train, une ville abandonnée ou une station de métro, crée des situations toujours renouvelées qui captivent le spectateur.
Conclusion : Un monde en expansion qui continue de fasciner
L’univers de “Dernier train pour Busan” ne cesse de s’enrichir avec de nouveaux projets, et son impact sur le cinéma de genre est indéniable. En mélangeant horreur, action et drame humain, cette franchise a su conquérir un public mondial et redéfinir la façon dont les films de zombies peuvent être racontés.
Avec le remake américain en préparation et une potentielle série à venir, l’histoire de ce monde post-apocalyptique est loin d’être terminée. Reste à voir comment ces futures productions sauront préserver l’essence unique de cet univers captivant.
*Capturing unauthorized images is prohibited*